TEMPUS FUGIT
« Tempus fugit » marque un temps d’arrêt à la Cité du Temps
L’artiste Xavier Magaldi dépeint la fascinante corrélation entre l’horlogerie et le graffiti
(Genève, le 27 mars 2012) – « Tempus fugit », la nouvelle exposition visible à la Cité du Temps du 28 mars au 29 avril 2012, présente la fascinante vision de l’artiste Xavier Magaldi qui fusionne l’horlogerie et le street art. Des œuvres inédites spécialement créées pour cette exposition côtoient des tableaux plus anciens, avec pour point commun le thème universel du temps qui passe. Les toiles aux proportions généreuses soulignent de façon subtile la complexité des mécanismes des montres tout en leur offrant un contexte débordant de vitalité et de modernité. Cette exposition permet de réunir deux univers contrastés de la créativité avec pour résultat un impact visuel fort. L’art de Xavier Magaldi incite le dialogue entre tous les visiteurs, qu’ils soient experts en horlogerie ou amateurs avisés de la culture urbaine.
Dans chaque tableau, les pièces de montres s’affranchissent de toutes contraintes, y compris celles des dimensions réduites au dixième de millimètre et autres exigences pointues de ce secteur. La palette de couleurs utilisées pour la création de « Tempus fugit » s’épanouit entre les nuances les plus audacieuses de bleu, de rouge et de pourpre. Les traits précis de schémas noir et blanc ponctués d’éclats de feuilles d’or transportent l’imaginaire au cœur d’un atelier d’horlogerie, tandis que les illustrations subtiles telles que des étoiles graphiques et des volutes aléatoires attirent le regard tout en distillant des touches de l’univers du graffiti. Le mix des techniques, allant de l’acrylique au spray et passant par le couteau à palette et le collage, reflète également le dynamisme engendré par cette ambiance contrastée. Chaque œuvre se métamorphose en un fascinant mécanisme du temps – et permet de rapprocher deux mondes que tout oppose à priori.
Né à Genève en 1975, Xavier Magaldi choisit le spray pour ses premiers essais artistiques en 1989. Après un diplôme d’horloger à l’Ecole d’Horlogerie de Genève en 2000, il se tourne vers le graphisme numérique et l’édition. Il puise dans la richesse de ses expériences pour se concentrer sur la fusion des différents métiers qu’il maîtrise. Il utilise différentes techniques issues du street art, pour intégrer dans ses toiles des tourbillons et des quantièmes perpétuels. L’artiste explore les analogies entre le calibre qui régule une montre et celui de la buse du spray, conformément à sa vision de l’art qui allie tradition et modernité. Il tire également profit du dynamisme créatif évident de la juxtaposition de l’art de rigueur extrême de l’horlogerie avec le monde du graffiti qui se permet souvent de sauter allègrement les frontières de la norme. La nouvelle ère artistique de Xavier Magaldi, intitulée « post graffiti », exprime sa vision de l’art, à la fois moderne et traditionnel.
L’exposition « Tempus fugit » est ouverte du 28 mars au 29 avril mars 2012, 7/7 jours, de 9h à 18h – entrée gratuite.
Situé au cœur de Genève, le Pont de la Machine est un des emblèmes de la ville depuis 1840. Construit pour approvisionner les nouvelles fontaines publiques en eau, il est peu à peu devenu un symbole du développement industriel de la ville. Géré par Swatch Group depuis 2005, le bâtiment abrite la Cité du Temps, un lieu interactif unique qui accueille des expositions fixes et temporaires.
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“Tempus fugit” – even inside the Cité du Temps
Artist Xavier Magaldi portrays a fascinating liaison between horology and graffiti
(Geneva, 27 March 2012) – “Tempus fugit”, a new exhibition running at the Cité du Temps from 28 March to 29 April 2012, presents artist Xavier Magaldi’s intriguing fusion of watchmaking and street-art. He has created new works especially for the exhibition and shows these alongside existing pieces related to the universally relevant theme of the passage of time. The generously proportioned pictures cleverly highlight the intricacy of the mechanics of watches, offering them a vibrant, modern context. This display essentially unites two contrasting realms of the world of creativity to great visual impact. And whether the visitor is an experienced watchmaker, or a new recruit to the communicative streets of urban culture, they will find themselves speaking the same language in the face of Xavier Magaldi’s art.
In each picture, watch parts are freed from any constraints, including those of dimensions reduced to tenths of millimetres and other strictly observed industry norms. The colour palette used for the creation of “Tempus fugit” takes in the boldest shades of blue, red and purple. It then regularly whisks the imagination back to the watchmaker’s workshop with finely drawn, diagram-style sketches in black and white and pieces of gold-leaf. Teasing the eye and reintroducing the world of graffiti are subtle illustrations such as stylised stars and random swirls. A mix of media also reflects the energised mood of contrast, as acrylic and spray meet palette knife and pen. Each finished work takes on the identity of a captivating time machine – and one capable of uniting worlds that otherwise would never meet.
Xavier Magaldi was born in Geneva in 1975. He clocked up his first experiments with spray-paint in 1989. After qualifying as a watchmaker from the Ecole d’horlogerie de Genève in 2000, he turned his attention to digital graphics and publishing. This wealth of diverse experience led to Xavier Magaldi concentrating on fusing the crafts he now mastered. He uses various techniques originating from street art to integrate elements such as tourbillons and perpetual calendars. The artist draws parallels between street art and horology through a comparison of the precise regulation of the spray can with that of a watch. He also derives visible creative dynamism from the juxtaposition of the meticulous art of watchmaking with the world of graffiti, which often dances provocatively on the borders of legality. The new era of Xavier Magaldi’s work is termed “Post-Graffiti” and expresses the artist’s vision of art, at the same time modern and traditional.
The exhibition ”Tempus fugit” is open every day from 28 March to 29 April. Opening hours are from 9am to 6pm and admission is free.
The Pont de la Machine is at the heart of Geneva and has been one of the city’s landmarks since the 1840s. It was originally built to supply water to new public fountains but through the ages has become a symbol of the city’s industrial development. Since 2005 the building has been in the hands of the Swatch Group and houses the Cité du Temps, a unique, interactive venue for permanent and guest exhibitions.
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