BIOGRAPHY

Studio In Geneva (by appointment only)

Gallerist: Willem Speerstra – info@speerstra.net

BIOGRAPHY
Xavier Magaldi (1975) lives and works in Geneva.
The Swiss artist Xavier Magaldi discovered graffiti in the late 80s, interested in this new artistic movement, it essentially will expand its research work on the letter and freestyle. Graffiti has been able to extract energy and the power of the plot.
It is these free art moments of pure creation which will base the foundation of his work on canvas that we called “MecaFuturism”.
After a successful transition from the street to the studio, the artist deepens the mechanical abstract side where there is constantly developing his recognizable style.

Materialization of time …
Graduate school of watchmaking in Geneva, technical expertise and creativity grow to revisit the watch mechanisms. Influenced by Cubism 20s by its pure geometry, and dynamism promoted by the Italian Futurists.
Through his numerous works of painting or sculpture, its complex and elegant imagery, the work of Xavier Magaldi is characterized by its precision and dynamism it emerges. Always detail-oriented, with its clear lines and monochromatic tones, special light emerges and quickly draws the audience into a world mecafuturiste.

Upcycling …
Also concerned about the environment and concerned technical advances mediums he uses, he does not hesitate to work in a spirit of ecology, some projects he even give new life to older materials.

Né en 1975, Xavier Magaldi fait partie de cette génération innovante d’artistes issus du graffiti, et qui ont su à la force de leurs talents, ouvrir leur mouvement à de toutes nouvelles perspectives.

Alors que les américains dés le début des années 70, pères fondateurs du mouvement, ont lutté pour mettre en place des styles, œuvré à l’adrénaline, les années 80 offrent à la scène européenne qui s’impose peu à peu, la richesse des acquis. Le graffiti se montre, se voit enfin et colle à la rétine de tous ceux qui croisent, encore adolescents, sa plastique. On l’étudie, use de l’outil, respecte la lettre et ses préceptes, se joue du vandale.

Mais pour sortir du lot, se placer et s’imposer, il faut inventer encore et encore et exprimer dans le respect des règles historiques sa propre esthétique.

Xavier Magaldi plonge dans le graffiti dés la fin des années 80. Suisse, il en intègre la scène foisonnante, signe dès 89 et produit son premier graff en 1991. Il se concentre sur la lettre le wild style, produit son propre alphabet qu’il retravaille, décompose sans fin et enrichit. Puis impose son style.

Élève horloger dés le début des années 90, il insère naturellement dans son œuvre géométrie et précision. Lignes et courbes savantes sont alors mise au sujet de la lettre, d’une abstraction construite héritée de Futura qui l’aura très tôt influencé, du futurisme machinisme italien, mais aussi du cubisme des années 20, de Marcel Duchamp dont l’œuvre picturale « nu descendant l’escalier » se fait écho permanent d’une déstructuration du mouvement, du « flow » de la 3D .

De ses influences, Xavier Magaldi fera naitre sa propre grammaire stylistique qu’il déploie atelier depuis 2010; Le MecaFuturism dont il titre ses toiles «pour ceux qui voudraient cataloguer l’abstrait» pour mieux encore, capter l’insaisissable.

Aériennes, maitrisées, ses lignes s’opposent, se croisent, se percutent dans une harmonie chromatique et monochrome. Une légèreté de l’ensemble, qui confère dés le premier regard, un tout autre univers. Si tout y est en apparence sage, tout n’est qu’invitation au voyage. De ci delà, de discrètes mécaniques s’imposent et distribuent une assise réaliste, accrochent l’œil, rendent tangible. Hommage au temps qui passe et à sa vie, les éléments d’engrenage trahissent la performance du geste et son attachement entier à ce qu’il est : Encré entre une réalité fonctionnelle et pragmatique et une imagination fertile.

Dans chacune de ses œuvres, qu’elle soit sur toile ou en volume, traitée en performance ou en installation, sur mur ou en atelier, Xavier Magaldi inscrit son propre rythme et s’offre à se lire. Ses œuvres traversent son propre chemin, de son métier, sa formation à ses passions et ses sujets de prédilection (l’industrie, l’horlogerie, le temps, l’espace et la sience-fiction). Elles sont entières, structurées matérialisées, construites tout autant que généreuses. Et si elles offrent quelques clés tangibles par ses géométries appliquées, ses camaïeux n’imposent qu’une harmonie qui ouvre au possible. Si l’œil n’est soutenu par les formes, la pensée, elle, est laissée libre.
Et c’est bien là toute la force de son œuvre. A s’approprier en maitrise formes, lignes, codes et influences qu’il met au service de sa propre expression, il installe l’abstrait dans un équilibre savant tout autant qu’imprévisible.

Aujourd’hui, en insatiable chercheur, il développe ses formes et ses géométries en sculptures. Proches de son écriture picturale, elles ouvrent cependant vers une consolidation de ses techniques, une nouvelle richesse de ses matériaux et une plus grande précision encore de son geste. Il inscrit alors son œuvre dans une perspective constructible et joint définitivement ses formes à son fond.

(Texte) Valériane Mondot

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